Le candidat Benoit Hamon propose d’affecter un revenu d’existence de 750 euros par mois sans préalable, spécialement de revenu, graduellement à toute la communauté. Sa dépense annuel à terme atteindrait 600 Md€, ce qui représente les trois quarts des dépenses publiques. Le revenu d’existence a été suggéré par des économistes que nombreux qualifieraient d’ultralibéraux, régulièrement en l’associant à une taxe corrélatif au revenu pour le régler. Une contribution sociale généralisée au taux de 38 % saurait en conséquence rétribuer une dépense de 850 milliards d’euros. Ce principe, revenu et une recette relatif, légaliserait, selon ses initiateurs, un plan de vie à minima à chaque Français tout en l’engageant à travailler plus que dans le fonctionnement présent. En conséquence, chaque argent supplémentaire obtenu par son boulot lui ramènerait 0.63 euros après impôt alors que, à présent, il gagne en net seulement 0.43 euros généralement, parce qu’il observe amoindrir ses prestations sociales et accentuer ses taxes et cotisations. Pour ces spécialistes, ce revenu universel remplacerait la majorité des allocations sociales et des services publics dont l’utilisation est individualisable. Chacun percevrait le minimum nécessaire pour vivre, le compléterait par une activité professionnelle, le consommerait pour des prestations de son choix et s’assurerait de façon autonome contre tous les risques, particulièrement les actuels risques de retraite. Le total des fournitures sociales approchant à peu près 800Mrds d’euros, le revenu universel n’envenimerait de ce fait pas les charges sociales et saurait être financé sans alourdir les charges obligatoires. Il faudrait simplement substituer certains d’entre eux, surtout les cotisations, par une charge généralisée à 39.5 %. Le public cesserait d’ intervenir pour proposer des services aux français. Les conséquences de la constitution d’un revenu d’existence sur la rentabilité des acteurs économiques, l’attractivité du territoire, la participation et l’emploi, ou aussi la fraude aux impôts et sociale, seraient considérables. Ce n’est inévitablement pas la folie d’Hamon, qui n’a pas affirmé l’élimination de prescriptions étatiques. Il est possible de seulement concevoir que le revenu universel intervertirait les seuils sociétaux (à peu près 27 Mds €) et les allocations familiales (12 Mds Euros), chaque enfant y assignant droit, néanmoins ces diminution de charges ne changeraient pas la nature des difficultés : il faudrait hausser les prélèvements obligatoires d’à peu près 515 Milliards Euros, donc de 54.5 %. Les conséquences de la mise en place d’un revenu universel sur la rentabilité des acteurs économiques, l’attractivité du lieu, la participation et l’emploi, ou davantage la fraude à l’impôt et sociale, deviendraient désastreuses.
Chute libre…
Hier, j’ai relevé un pari de taille : j’ai accompli un premier saut en parachute. Un fantasme totalement fou dont on rêve le plus souvent sans oser se lancer. En même temps, le postulat d’une telle expérience est un peu étrange : se propulser dans le vide depuis un plongeoir situé à 4000 mètres de hauteur ! Bref, en ce qui me concerne, ça s’est déroulé à l’aérodrome de Soulac. On m’a mis d’emblée dans le bain : je venais à peine d’arriver que le directeur technique m’a fait signer plusieurs décharges avertissant que ni moi ni ma famille ne peut incriminer l’association en cas de décès. Charmant, j’aurais préféré un cocktail de bienvenue. Ensuite, direction les vestiaires où j’ai enfilé mon harnais et mis mes lunettes de saut en compagnie des autres participants. Puis on est partis à bord d’un minuscule Cessna. A huit dans la cabine, on était comme des sardines dans leur boîte, presque pressées d’être mangées pour avoir un peu plus d’espace. Mais après vingt minutes de vol, on a atteint la zone de largage. Un moniteur a dit que c’était le moment d’y aller et un autre a ouvert la porte. Il était temps de sortir de sa boîte ! Un premier tandem a sauté dans le vide pour devenir en une seconde un point insignifiant. Je les ai regardés sauter, une boule dans la gorge en voyant la file d’attente fondre devant moi. Puis ça a été mon tour. Je me suis retrouvé face au vide, j’ai pris une grande inspiration et on a sauté. Comme ça, sans frioritures. Pendant les premiers instants, je n’ai pu m’empêcher de fermer les yeux. Il faut dire qu’on valsait dans tous les sens et il était difficile de dire où se trouvait la terre. Puis on s’est stabilisés et l’ivresse a été absolue. J’ai regardé le gars qui filmait et qui avait sauté juste après nous et j’ai fait un signe. On filait à 200 km/h et le vent sifflait à mes oreilles ! Soixante secondes de bonheur à l’état pur que je n’oublierai jamais. J’ai vécu de nombreuses expériences extrêmes au fil des années, mais aucune ne ressemblait à ce vol. Si vous avez le coeur bien accroché, ne restez pas bêtement au sol ! Je vous mets en lien site où j’ai trouvé mon baptême de saut en parachute à Soulac.
A Paris
Lundi dernier, j’ai suivi un meeting à Paris qui m’a fait pas mal cogiter. Je vais donc vous faire part de mes réflexions et vous parler aujourd’hui, non de ce meeting-là, mais de ces événements en général. Pour commencer, précisons que j’en ai suivi un si grand nombre au cours de ma carrière que je ne pourrais me rappeler de la majorité d’entre eux. Je suis donc passé expert en la matière, même si contraint et forcé. Si je ne prétends pas remettre en question les mérites théoriques de ceux-ci, j’ai quand même pu remarquer deux problèmes répétitifs, que les employeurs gagneraient vraiment à résoudre. Un premier problème, plus fréquent qu’on ne le pense, est de préférer la quantité à la qualité. Cela se traduit en général par un employeur qui veut à tout prix organiser un séminaire d’une semaine à l’étranger quand il n’a qu’un budget pour à peine la moitié. Et pour l’avoir personnellement vécu un paquet de fois, je peux vous certifier qu’il est préférable de vivre comme des pachas pendant trois jours au Maroc et de participer à des animations inoubliables, plutôt que d’y languir pendant une semaine dans des conditions déplaisantes ! Parce qu’alors, le sentiment des collaborateurs est très partagé, dans le second cas (et c’est un doux euphémisme) ! La deuxième boulette, récurrente elle aussi, consiste à vouloir mettre le paquet (j’utilise ici l’expression même qu’employait souvent mon ancien responsable). Parce qu’ils sont fans de telle activité (ce qui ne veut en aucune manière dire que les collaborateurs le sont), les dirigeants proposent par conséquent souvent des activités mécaniques, qui rongent non seulement le budget du séminaire mais ne fournissent en plus pas vraiment de plus-value. Les activités sont donc époustouflantes, mais restent ce qu’elles sont : des activités solitaires, qui n’engagent pas vraiment à resserrer les liens entre collaborateurs. Et en matière de cohésion d’équipe, j’ai suivi des meetings bien plus instructifs où l’on se satisfaisait d’une chasse au trésor à vélo. Mais ça, c’est parfois très difficiles à faire comprendre aux décisionnaires. Cependant, il faut aussi préciser que certains meetings se passent bien, et celui que j’ai suivi à Paris en est le meilleur exemple ! Suivez le lien pour le lien pour l’organisateur de notre séminaire à Paris.