Jeudi dernier, j’ai réalisé lors d’un vol voltige aérienne. Une expérience que je rêvais de faire depuis un bout de temps, mais que je renvoyais tout le tempssaint-glinglinJusqu’ici. L’expérience a eu lieu à l’aéroclub, en compagnie d’un pilote : Eliott. Il a commencé par me faire découvrir notre appareil (un un Cap 10Bceux qui connaissent), avant de me faire enfiler le parachute comme un sac à dos. Puis on a décollé pour 20 minutes de folie dans les hauteurs. J’ai pu sentir mon coeur entre loopings, vrilles et autres atrocitésIl me semble même avoir prononcé quelques noms d’oiseaux au passage. Pas grave, le pilote y était visiblement habitué à cette réaction. A partir d’un moment, j’ai commencé à me sentir indisposé, et Luca a voulu ralentir la cadence. Mais mon estomac ne l’entendait pas de cette oreille et j’ai dû faire appel au petit sac à vomi qu’on m’avait charitablement livré juste avant le vol. Mon arrogance m’a encore une fois été fatale : je n’aurais pas dû dire que ça allait bien quand je sentais mon déjeuner par l’entrée. L’usage de ce sac est loin d’être obligatoire, en réalité. Samuel se calque sur les attentes de la personne pour qu’il ressorte en forme. Comme il le dit lui-même après l’atterrissage: l’objectif n’est pas tant de retourner les gens lors du vol que de leur faire ressentir les joies de la voltige aérienne. Le but n’est en aucun cas de vider l’estomac. Ceci dit, cette mésaventure reste anecdotique et ne gâche en rien l’expérience. Au cours des manoeuvres, les figures m’ont fait découvrir les sensations qu’on subit entre -3,5G et 5,8G. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela signifie qu’à la vitesse maximale, nous pesions 5,8 fois notre poids habituel ! Je vous laisse deviner les impressions que cela fournit. Mais le plus dur, c’est tout de même quand on est en micro-gravité : ce sont elles qui rendent vraiment malade. Dans les phases d’accélération, ce que vous avez avalé avant le décollage reste là où il doit être. Alors qu’en micro-gravité, il a curieusement tendance à vouloir repeindre le cockpit. Pour couronner le tout, Vincent est allé jusqu’à me passer rênes de l’appareil pour l’espace d’un instant. J’ai ainsi pu effectuer un virage serré avant qu’on ne doive finalement retourner à l’aéroclub ! Je peux vous dire que ce feu d’artifice de sensations fortes a mis du temps à se calmer que quelques heures après avoir regagné la terre ferme. Si vous n’avez jamais essayé, je vous recommande vivement l’expérience. Les sensations sont extrêmes. En tout cas, si on me le reproposait, je foncerais sans hésiter (vous avez noté le message subliminal ?) ! Mais à jeûn, cette fois. Je vous mets le lien vers le site de mon vol de voltige aérienne. Ames sensibles s’abstenir !.Plus d’information est disponible sur le site de l’agence de voyage qui a organisé ce vol de voltige aérienne à Reims. Suivez le lien.