A partir de 2002, la part des personnes en situation de pauvrete est repartie a la hausse pour atteindre 14,1 % en 2010, soit une progression de 1,2 point en 8 ans. Les situations de pauvreté se sont en particulier multipliées avec la crise de 2008, se traduisant par un accroissement des inégalités de niveaux de vie, notamment du fait d’une hausse du chomage qui a davantage touche les moins favorises. Une action du Gouvernement etait donc necessaire afin d’inflechir cette evolution, notamment chez les jeunes. La priorité donnée au redressement des comptes publics dès 2012 s’est faite dans un souci constant de justice sociale. Cela s’est traduit par un effort des menages a plus hauts revenus, certes consequent, mais qui a permis de preserver autant que possible le pouvoir d’achat des menages les moins bien lotis et des classes moyennes, qui subissaient par ailleurs plus que les autres la hausse du chomage. Tout au long du quinquennat, les mesures fiscales et sociales se sont concentrées sur l’amélioration des conditions de vie des ménages aux revenus modestes et moyens. Ainsi, comme cela est detaille dans le dossier thematique intitule « Bilan redistributif 2012-2017 », l’ensemble des mesures portant sur la fiscalite et les prestations sociales, prises entre 2012 et 2017, auront preserve le niveau de vie des menages appartenant aux 6 premiers deciles de revenu. Les gains auront en outre ete substantiels pour les 10 % les plus pauvres (+ 4,7 %). Un effort aura ete demande aux plus hauts revenus mais celui-ci n’aura que moderement pese sur leur niveau de vie (1,7 % pour le dernier decile). Cette action en faveur de la justice sociale a été menée en particulier au moyen de l’impôt sur le revenu. En debut de quinquennat, le choix a ete fait de demander un effort aux menages les plus aises, principalement ceux qui appartiennent au decile de revenu le plus eleve, avec le plafonnement des avantages familiaux, la creation de la tranche a 45 % et l’alignement de la fiscalite sur les revenus du capital. En parallele, les reformes successives du bareme depuis 2014, concentrees entre le 4e et le 8e decile des revenus, ont fait baisser l’impot acquitte par les classes moyennes.